Les conséquences de la privatisation de la Française des jeux !

La privatisation de la Française des jeux (FDJ) a été enclenchée le 7 novembre 2019. Cet acte se caractérise par le fait que l’État a pris la décision de céder une grande partie du capital du FDJ aux investisseurs. Découvrez dans cet article les conséquences de cette privatisation.

Les principes de la privatisation de la Française des jeux

Auparavant, l’État français détenait 72 % du capital de la FDJ. Il se présentait comme le principal actionnaire de cette entreprise. En décidant de le privatiser, l’État est devenu minoritaire puisqu’il a décidé de céder 52 % du capital pour ne conserver que 20 %. Cette privatisation a engendré un véritable chamboulement pour la FDJ. En effet, cela fait plus de 85 ans que le gouvernement a détenu le monopole. Par ailleurs, la fin de l’année 2019 marque aussi l’introduction en bourse de l’entreprise.

Malgré ce changement, les pouvoirs publics demeurent attentifs à la cession des parts. Les objectifs étant de poursuivre la prévention contre la dépendance aux jeux, d’éviter la fraude et le blanchiment d’argent, sans oublier la protection des mineurs. Pour cela, une instance de régulation a été mise en place après la privatisation de la FDJ.

Les conséquences de la privatisation de la FDJ

Depuis la privation de la FDJ, 191 millions d’euros ont été mis en vente pour les particuliers. Pour en avoir, ils doivent débourser un minimum de 200 euros. Un particulier qui décide d’investir lors de sa souscription sur FDJ bénéficie de nombreux avantages financiers. C’est l’un des atouts non négligeables de cette privatisation, comme on peut le voir sur cet article : https://www.techmeup.fr/6587/jeux-en-ligne-la-francaise-des-jeux-se-privatise/. Vous devriez savoir que l’État garantit aux petits porteurs une action pour dix achetées. Il octroie également une décote de 2 % vis-à-vis du prix payé par les grands investisseurs.

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a indiqué que le prix de l’action varie de 16,50 à 19,50 euros. Il a affirmé que ce changement était une occasion pour les Français de diversifier leurs investissements. De son côté, le gouvernement espère que la privatisation de la FDJ lui apportera plus d’un milliard d’euros.
Par ailleurs, la privatisation de la FDJ sera bénéfique à ses dirigeants. En effet, ses deux dirigeants (Stéphane Pallez et Charles Lantieri) pourront voir augmenter leur rémunération. Auparavant, ils n’avaient pas eu la possibilité de souscrire ou d’acheter des actions. Dorénavant, le conseil d’administration est en mesure de céder gratuitement des actions existantes ou nouvelles à des mandataires sociaux ou des salariés. La limite est de 0,6 % du capital.

Qui bénéficie de la privatisation de la Française des jeux ?

Depuis de nombreuses années, la Française des jeux a été une société en bonne santé. Entre 2000 et 2017, son chiffre d’affaires n’a cessé de progresser. Entre les courses hippiques et les paris sportifs, cette plateforme a connu un franc succès. Pendant cette période, ses chiffres allaient de 6,5 milliards à 15,1 milliards d’euros. Ce succès s’impose toujours jusqu’à maintenant, puisque la FDJ détient le monopole sur les grandes loteries nationales. Stéphane Pallez, la PDG la société espère même une hausse de 4 % de son chiffre d’affaires d’ici 2025.

Dans le cadre de sa privatisation, la FDJ octroie une part de son capital à ses salariés et à ses différents détaillants. Le capital sera également accessible au grand public. Ainsi, certains joueurs auront la possibilité de miser sur un ticket gagnant en décidant d’investir leur argent sans pour autant participer à des jeux de hasard. Par ailleurs, la FDJ invite les investisseurs institutionnels à prendre part à son capital au même que les fédérations d’anciens combattants détenant déjà 9,23 % des parts.